Toyota dévoile ses plans pour l'utilisation de la blockchain dans l'industrie automobile

Le constructeur automobile japonais Toyota Motor Corporation, ainsi que Toyota Financial Services Corporation, ont dévoilé le 16 mars leurs plans pour le Toyota Blockchain Lab.

Ce dernier est une organisation composée de six sociétés du groupe travaillant ensemble sur les initiatives d'utilisation de la technologie de la blockchain pour l'industrie automobile.

Toyota mise gros sur la blockchain

Selon le communiqué, le groupe Toyota estime que la blockchain prendra une place importante dans les systèmes informatisés de demain :

“ À une époque où toutes les choses et tous les services seront connectés par l'information, la blockchain devrait être une technologie fondamentale qui permettra de connecter les personnes et les entreprises de manière plus « ouverte » d'une manière qui garantisse la sécurité et la sûreté. ”

D'après Toyota, grâce à des caractéristiques telles que la haute résistance aux manipulations et aux pannes, la technologie de la blockchain permettrait un partage sécurisé des données entre les différentes parties en améliorant la fiabilité des informations.

Le groupe a ajouté que cette technologie a le potentiel de fournir des services plus pratiques et personnalisés aux clients, d'améliorer l'efficacité et l'efficience des entreprises et de créer une nouvelle valeur qui n'est pas liée aux concepts existants.

Les applications blockchain développées ne seront pas réservées à Toyota

Sur quoi se concentrera ce Blockchain Lab ?

Le Toyota Blockchain Lab se concentrera sur quatre domaines, dont l'un des plus importants est la vérification de l'identité.

Actuellement, les clients doivent s'inscrire et se soumettre à un contrôle d'identité pour chaque plateforme ou service qu'ils utilisent, ce qui peut prendre beaucoup de temps et coûter cher dans certains cas.

Toyota souhaiterait que cette situation soit évitée grâce à la décentralisation des données, qui consisterait à vérifier une fois l'identité d'un individu ou d'une entreprise, puis à permettre le partage sécurisé de ses données sur le réseau.

Un deuxième cas d'utilisation concerne les véhicules eux-mêmes et la possibilité qu'ils accumulent des données tout au long de leur vie. Par exemple, si une voiture subit une réparation suite à un accident, la transaction peut être suivie à la fois par un concessionnaire et par une compagnie d'assurance. En utilisant la blockchain, ces données pourraient être partagées et surtout immuables.

L'autre domaine où Toyota souhaite progresser est la chaîne d'approvisionnement. Comme dans de nombreuses autres industries, notamment l'aéronautique, la blockchain pourrait être utilisée pour vérifier qu'une pièce détachée est bien une pièce d'origine du constructeur.

Enfin, Toyota a mis en évidence le fait qu'une voiture pourrait être tokénisée et que les données (kilométrage, date du dernier contrôle technique, état du véhicule) qui l'accompagnent pourraient entre autres être utilisées lors d'une revente ou d'une location.

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Pour Toyota, la blockchain connecte tout l'écosystème

Les cas d'utilisation envisageables sont conséquents et l'industrie automobile pourrait efficacement tirer parti de la blockchain. En outre, on peut imaginer la création d'applications liées au paiement des péages, à la recharge des batteries des véhicules électriques ou encore au stationnement.

Cette initiative menée par Toyota pour démocratiser la blockchain et ses atouts au sein de l'industrie automobile profitera à l'entièreté de l'écosystème.

Directeur de publication de Cryptoast, je découvre le Bitcoin et la technologie blockchain en 2017. Depuis, je m'efforce de partager un contenu qualitatif pour que le secteur se démocratise auprès de tous.

Clément Wardzala

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